Mise à jour 22-05-2007

 

Histoire de La Seyne              Michel Pacha

 

 

 

 LES PREMIERS BATEAUX RUSSES A TOULON

 

L'ACCUEIL à Toulon des bâtiments étran­gers compte parmi les plus nobles tra­ditions de la Marine. Salves d'honneur, réceptions, dîners, discours et grands pa­vois figurent en bonne place, depuis deux siècles, dans le li­vre d'or de notre port militai­re. De leur côté, la population toulonnaise, les commerçants de la ville, les cafés... et les fil­les ont toujours manifesté la plus vive            sympathie aux ma­rins étrangers, parfois avec un brin de curiosité. Parmi tous ces navires venus nous rendre visite des quatre coins du mon­de, les Russes sont les moins habituels. Seule, la visite de l'escadre de l'amiral Avellan, en 1893, a laissé d'inoubliables souvenirs  dans la mémoire col­lective toulonnaise. Pourtant, ce n'était         pas la première fois que des      unités de la marine impériale faisaient escale à Toulon.

Deux vaisseaux russes de 74 canons, le "Saint‑Pierre" et le "Moscou", venus relâcher à l'île d'Elbe fin octobre 1807, s'y trouvaient encore six mois plus tard, n'osant reprendre la mer tant ils étaient délabrés. Nous étions alors, depuis la paix de Tilsitt, alliés avec les Russes. L'amiral Ganteaume, commandant de Méditerranée, leur dépêche le brick le "Requin" pour les encourager à venir procéder à des réparations dans notre arsenal. Les deux vaisseaux tentent l'aventure sous le commandement du commodore Baratinski. Ils mouillent dans notre rade le 3 mai 1808. Letuaire, dans ses "Cahiers", décrit les marins russes, débarqués à Toulon, robustes mais apathiques, chaussés de grosses bottes, bons garçons amateurs d'eau de vie, soumis à une discipline de fer.

 

Le bal des officiers russes

On entreprit de réparer les navires pour s'apercevoir, en fin de compte, qu'ils étaient irréparables... Désarmés en 1809, notre gouvernement accepta de les acheter en l'état, après une expertise effectuée par les officiers des deux nations. D'après Vincent FélixBrun ("Les guerres maritimes de la France, port de Toulon", 1861), cette estimation se monta, artillerie comprise, à 795.000 francs. Comme nous avions dépensé 1.065.000 francs pour les travaux, la solde et la nourriture des équipages, les Russes nous devaient encore 270.000 francs. L'alliance franco‑russe se dégradant rapidement, on peut se demander si la somme nous fut jamais versée. Selon Letuaire, les deux vaisseaux désaffectés abritèrent l'école navale de Toulon.

Les marins russes, cinq cents hommes, rentrèrent finalement chez eux... à pied. Letuaire, toujours lui, nous raconte leur départ en bon ordre, vêtus de neuf, précédés de la musique de l'artillerie de marine qui les accompagna jusqu'à la porte de France. Ils n'étaient pas encore rendus ! Les officiers, souvent issus de grandes familles, connurent un beau succès dans notre ville. Ils fraternisaient avec nos officiers qui les conviaient à leur table, fréquentaient les mêmes cafés et participaient à toutes les fêtes. Une anecdote amusante à ce propos nous est rappelée par Octave Teissier dans "Les rues de Toulon" (1872).

LES officiers russes donnèrent un bal à l'hôtel de ville, le 9 mars 1809. Tout le gratin toulonnais, ci­vil ,ou militaire, était invité. Le lendemain, un libelle incen­diaire, rédigé en vers sous for­ me de satire et du meilleur style, courait la ville à la consternation générale. Sup­posant les confidences de son auteur bien informé à un jeu­ne et candide officier russe, un certain nombre d'affaires scandaleuses, privées ou pu­bliques,       y étaient dévoilées sans aucun ménagement pour les personnalités mises en cause et            surtout les dames de la haute    société, "ces nom­breuses         beautés (qui) dé­ployant leurs grâces, de toute la Russie auraient fondu les glaces." L'une d'elles, assure Letuaire,            en mourut de chagrin...  On       ne connut jamais ni le nom de l'auteur, ni celui de l'éditeur de ce libelle assassin.

 

 

 

Le Grand‑DucConstantin

 

On ne vit jamais les rivaux de la veille faire aussi vite assaut d'amitié que les Russes et les Français, après la guerre de Crimée. L'ennemi, écrit Rossi dans ses "Souvenirs", ne nous inspirait aucune haine. On l'avait déjà constaté chez nous avant même la fin des hostilités, comme en témoigne la façon bienveillante dont furent traités les prisonniers russes amenés à Toulon en 1855. Affectés à la démolition des remparts, ils donnèrent pleinement satisfaction. Leurs baraquements étaient installés dans les fossés de la porte d'Italie et les Toulonnais compatissants venaient leur porter des friandises, du tabac et des chandelles qu'ils croquaient à belles dents, suivant certains témoins... Des officiers, prisonniers sur parole, parlant impeccablement notre langue, se firent rapidement des amis dans la population. "Ils venaient, écrit encore Rossi, se promener avec eux à la musique, le soir sur la place d'Armes; ils allaient souvent à la baignade ensemble." Comment s'étonner, dans ces conditions, de l'accueil enthousiaste réservé par les Toulonnais aux marins russes un an après la paix.

Au mois de janvier 1857, la frégate "Polkan" et le brick "Philoctète" effectuent une visite de courtoisie à Toulon. Trois mois plus tard, une escadrille venue de la Baltique (les Russes n'avaient pas le droit d'armer des navires de guerre en mer Noire) entre en rade le 20 avril, précédée du "Polkan". Cette flotte était placée sous le commandement de Son Altesse Impériale le GrandDuc Constantin, frère cadet du tsar Alexandre II.

'ESCADRE française, sous les ordres du vice‑amiral Tréhouart, s'est portée à sa rencontre. ‑Les Toulonnais sont massés en grand nombre le long du littoral, du Cap Brun à la Grosse Tour, pour assister au spectacle. A 15 heures, le "Polkan" est salué par les batteries de la Tour. Il mouille en petite rade et, à 16h30, le prince débarque au quai de l'Horloge. Une compagnie des troupes de marine lui rend les honneurs. Il est accueilli par le préfet maritime, le vice‑amiral baron Du Bourdieu, glorieux marin qui avait perdu une jambe à la bataille de Navarin, le major général, le préfet du Var, le sous préfet de Toulon et monsieur Bourgarel, maire de la ville. Son Altesse prend place dans une calèche découverte, le préfet maritime à sa gauche, et se rend entre une haie de soldats, de la porte de l'Arsenal à la préfecture. Le public applaudit chaleureusement. Le soir, sur la place d'Armes, a lieu un concert donné par les musiques de la marine et de la garnison.

Le lendemain, 21 avril, le prince visite l'Arsenal, puis les vaisseaux français. Il est de retour à la préfecture maritime à 17 heures et, le soir sous son balcon, une chorale toulonnaise lui donne la sérénade. Le Grand‑Duc resta trois jours à Toulon, puis gagna Marseille.

 

Il est de retour à La Seyne le 26 pour visiter les Chantiers de construction navale en pleine activité, employant plus de deux mille ouvriers, travaillant pour tous les pays d'Europe. Le Grand‑Duc Constantin pose le premier rivet de la quille d'un bâtiment à vapeur qui doit porter son nom, destiné à la nouvelle Compagnie russe de navigation et de commerce en Méditerranée et en mer Noire. Il assiste aussi au lancement du "Quirinal", transport de notre compagnie des Messageries impériales, et félicite le président des Forges et chantiers de la Méditerranée, monsieur Béhic.

 

L'escadrille russe revint à Toulon, retour de Nice, au mois de décembre 1858. Elle défile en rade entre nos unités pavoisées, matelots sur les vergues, au bruit des salves d'artillerie. Salué à son bord par le nouveau préfet maritime, le vice‑amiral Jacquinot, le prince se rend en ville dans l'agrès‑midi. Il est accueilli à la préfecture et rend visite à madame la baronne Du Bourdieu, veuve depuis le 29 juillet 1857, deux mois


Seulement après la première visite du Grand‑Duc Constantin.


Tony MARMOTTANS

 

 

 

 

 Sabordage de la flotte à TOULON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux croiseurs tels qu'ils étaient avant le sabordage

Avant le sabordage

 

 

 

 

 

 

 

 


 

-          René Merle - Toulon 1899 - La catastrophe de Lagoubran (Nouvelle) - "Var Matin", 199921 juin .
 
Lagoubran (Nouvelle historique)
Publiée à la demande de Var Matin dans son numéro du 19 septembre 1999
Le Cap Brun, quartier résidentiel à l’est de Toulon, vue immense sur la mer à laquelle on accède par des sentiers de chèvre ou des escaliers aménagés.
Mon ami Borel y hérité d’une maison familiale. Superbe villa Belle Epoque héritée de l’ancêtre Clotilde, une “Petite Alliée” passée au bon moment de la galanterie au beau mariage. Une de ces villas au style colonial, plus asiatique que nord-africain, que les officiers de marine d’antan ont planté dans les pins, les agaves et les mimosas.
Connaissant mon intérêt pour les vieux papiers, mon ami Borel m’a proposé de visiter le grenier de la maison familiale. Inventaire avant liquidation. Borel vend à un promoteur. On peut le regretter, mais qui l’en blâmerait ? Je l’ai aidé à trier ce qui peut avoir un intérêt, familial ou commercial, et ce qui partira à la poubelle. Il m’a laissé emporter tout ce qui pouvait toucher à mon travail et à mes intérêts, quitte à le lui rendre après usage.
J’ai donc gardé, entre autres, un plein carnet de chiffres qu’un ami spécialiste du Renseignement a bien voulu décoder.
            Lagoubran 04-03-1899
Décembre 1898.
Notre modéré ministre prend très mal les accusations du journal radical Le Petit Var : le gouvernement sacrifierait la Marine et la défense de Toulon.
 
Janvier 1899.
Arrivé à Toulon en jeune officier d’intendance. Clotilde sera mon alibi.
Bal chic des Jeunes Gens, pour la Bonne année. Clotilde joue le jeu, m’affiche : brasseries, fêtes, fumeries... et je passe donc inaperçu. Tant qu’un des autres clans du S.R ne m’aura pas repéré.
Fachoda date de deux mois, mais on digère mal notre ceculade devant les Anglais. On voit des espions-saboteurs anglais partout. On rappelle le récent incendie sur L’Amiral Duperré, que d’autres attribuent à l’auto-combustion de la poudre B. Cette poudre effraie : le D’Entrecasteaux part pour la Chine, dans l’inquiétude : l’appareil qui réfrigère les soutes est défaillant.
Curieuse ville portée aux extrèmes. La municipalité précédente était rouge. Celle-ci est nationaliste antidreyfusarde. Le maire est un officier en retraite. L’Affaire divise, comme partout. Le camp antidreyfusard est fort, mais les révélations sur Esterhazy ébranlent. Comment concilier discipline et justice ?
Ici, pas d’émeutes anti-juives, comme à Marseille. On a pourtant raillé le juif Milhaud, du Parti Ouvrier, et ses homonymes commerçants.
Visite de nuit aux forts du Nord : de fait une sentinelle isolée dans le mistral n’entend rien et ne peut se faire entendre.
 
 
Vérifié qu’au moment de Fachoda, on a approvisionné la poudrière de Lagoubran en employant des journaliers étrangers. Les nationalistes ironisent : alors que l’Italie est l’alliée de l’Allemagne, comme Dreyfus, nous avons eu un maire italien (le socialiste Ferrerro), les Transalpins occupent Besagne, le Pont du Las, et on leur ouvre nos poudrières !
Un garde de Lagoubran aurait voulu refuser de la poudre avariée et craint pour sa famille.
Superbe bal à la préfecture maritime. Mais pas question d’amener Clotilde.
 
Février 1899.
 A la Pyrotechnie les ouvriers refusent de prendre leur repas dehors, au froid.
La mairie a coupé les vivres au socialiste Doria, de la Bourse du Travail.
On braconnerait le poisson à la dynamite dans la rade.
Visite des poudrières de Lagoubran. Celle des projectiles chargés est près de la mer. Celle des poudres jouxte la route de la Seyne, la carrière et le village. Ses murailles impressionnantes d’épaisseur, datant de Louis XIV, sont recouvertes de cinq mêtres de terre. Hormis la porte, la seule ouverture est l’étroite cheminée d’aération. Je plaisante : un anarchiste ne pourrait s’y glisser, mais s’il y descend un explosif muni d’une mêche ? On me rassure : un poste de garde de huit hommes, deux sentinelles en permanence.
Vu les caisses de poudre. La noire peut s’enflammer au choc, la B est stable, sauf si elle est avariée. La poudre B stable est à l’intérieur, celle provenant du Massena, mouillée par l’eau de mer et donc suspecte, est dans un couloir, à côté de gargousses de poudre noire.
La jeune Ligue pour la Patrie recrute. L’adjoint nationaliste fulmine : on a lacéré le drapeau de sa société gymnique Pro Patria.
Vu au fichier “Anarchistes” un nom amusant, un jeune venu de Marseille, Escartefigue.
A Lagoubran, un artificier aurait prévenu d’un début de décomposition dans des caisses de poudre B. A la Pyrotechnie, deux ouvriers brûlés par des pastilles de poudre noire destinées à enflammer la B.
Mort du président Faure (en galante compagnie m précisent les collègues du S.R). Aux obsèques, les nationalistes ont voulu entraîner les troupes contre le pouvoir. La répression commence. On aurait arrêté le fils de notre chef d’état-major, De Cuverville.
 
            Lagoubran 05-03-1899
 
 
Mars 1899.
Pour Clotilde et les journaux, la grande affaire n’est pas le partage de la Chine, mais le baiser chinois : les Chinoises refusent d’embrasser sur la bouche.
Ce soir 4 mars je vais voir comment nos sentinelles gardent Lagoubran”.
Le carnet s’arrête là.
Dans la nuit du 4 au 5 mars1899, la poudrière de Lagoubran explosait, anéantissant le poste de garde et le village. Des blocs étaient projetés à deux kilomètres. On relèvera cinquante cinq victimes identifiées.

 

 

 


 Le tunnel de l'émissaire qui a servi durant la Deuxième Guerre mondiale d'abri antiaé­rien.

 emissaire 
 
ONZE juillet 1944. Les Seynois, qui tentent de se remettre du terrible bombardement du 29 avril, sont une fois encore durement touchés dans leur chair. Cent huit cadavres sont extraits de l'émissaire commun, alors en construction, qui servait d'abri anti aérien.
Un chantier pharaonique avait été lancé en 1940 pour assurer l'évacuation des eaux usées de l'agglomération toulonnaise: le percement d'un tunnel de 6 415 mètres de longueur, à travers le massif du cap Sicié. En 1944, un premier tronçon était déjà terminé, à Chàteaubanne à la Colle d'Artaud, d'où s'abouchait, en surface, un puits d'aération. Détail crucial, ce dernier était clos au moyen de planches jointives. Or, les autorités de l'époque avaient décidé d'affecter l'émissaire naissant comme abri antiaérien.
Alex Peire, l'ingénieur géomètre responsable du projet, s'était le matin même du drame élevé contre ce choix qu'il jugeait, à juste titre, dangereux. Pour se protéger des bombardements alliés, on disposait d'une galerie de 2,10 m sur 1,80 m, sans aération, sans éclairage et surtout ne possédant qu'une seule issue... Onze juillet 1944. 12h30. Une première vague de bombardiers « Liberator » se présente à l'aplomb de Janas. Les cloches de la ville et la sirène de l'arsenal unissent leurs plaintes dans un strident effroi. Une partie des Seynois se rue vers l'émissaire et s'y engage le plus profondément possible. - Le gaz carbonique!» hurle un maçon qui voit s'éteindre la flamme de son lumignon. n Faut sortir d'ici, sinon on va tous crever!
Fatale prémonition.
Alors que certains se ruent vers la sortie du piège, d'autres poussent pour y pénétrer.
Malheur à celui qui tombait! Piétiné, étouffé, écrasé dans l'étroit boyau, une mort horrible arrachait son dernier souffle.
Cent huit Seynois périrent ainsi, dans ces conditions effroyables, ce 11 juillet 1944. Seuls s'en souviennent les anciens de la ville.
Sur les lieux, aucune stèle ne commémore le drame. L'oubli a enterré plus profondément encore ces victimes innocentes.
Liste des victimes :
AGNEL Joseph       ALBANI Catherine      ALLEGRE Irène     ANDREINI Adrienne      ANDREINI Adrienne     ANIOL Hugo     ANDREZ Vincent            CAMAIL Marie-Rose    CAMPUS André            CAMPUS Gavine      CARIGNANO Felicie     CASTILLO Antoine      CHAVEROCHE Gabrielle   BASTON Simone
COSTI Catherine    BELLON Jean-Baptiste     DATURA Jacques     BELLONE Louis     DECUGIS Anna
BERAZI Larbi    BESSAT Alexandre    BLACHE Henri    BLANC Marie-Louise    BOURILLON Marius
BOUSQUENAUD Marcel    BOZZOLO Clara   BRINGUIER Anna     BRUNEL Raymond
BUONAVITA Anna    BUONAVITA François    FIANDINO Marguerite   PARTENGO Pierre
PELAPRAT Louis   PELLEGRINO Albert    PETROGNANI Flora     POMMIER Roger
PORCHEDU Domenica    PORTANIER Josette    POTARD Celestin    RIBET Léonie    JOUVEN Madeleine
JULLIARD Georges     KARDACHEFF Anatole     LACAVE Charles     LANTERI Noelie
LE GUEN Yvonne    MAGNAN Lin    MARCIANO Marius    MARTIN Marguerite    MASSELO Émile
MATTEUCCI Giulia    MINICONI André    MUDU Humbert   MURCHIO Marie    MUTZ Marie
NUTILE Elia     DELOUEIL Jeanne    DEFILIPPI Jean    DEPOIX Henri     DRAGO    DRUMANI Joseph
DUCE Giovanni    EMERIC Paul     FAVA Marie    FENOGLIO Séraphin   FERRERO Paul Esprit  
FERRERO Paul Pierre    GASTON Rose   GAURRAND Lucie     GIANCOLI Dominique
GIANCOLI Louis     GRIMAUD Louis    GUEGUEN Marie-Antoinette     HERAUD Simone
HERMITTE Anna    IVANOVSKI Adolphe    RICHAUD Henri     RISTORTO François    ROSO MARIE
ROURE Jeanne    ROUX Elisabeth   SAETTONE Teresa    TEISSIER Claude
TORALBA Manuel    TRAVERSA Nicolas    VALLAURI Germaine   VALDISSERA Tosca
VIAL François    VIAL Marie   NARDI Emilia    ODDE Andrette     OLIVIERI Caroline    ODERIGO Eugène
 
 

 Les chantiers vers 1850

 

 

 Vers 1896 fete de La Seyne

fete de la seyne 1897 course d embarcations

 

fete de la seyne en 1895

 

Certains peuvent se rappeler : moi je me rappelle  ; avant la guerre et jusque vers 1960 à 65 environ ou + selon

 

Sénégal cacahutes frites                                  Me ROI marchande de Cade 

 

Georgette la laitière

 

 

 

La Place Laik  en 1904

 

Le bas du marché en 1904

 

Où est donc passée la renommée ?

 

Actuellement Salle Manuréva

Le kiosque à musique existant jusqu'à la percée de la nouvelle rue qui traverse la place ledru Rollin

Au fond l'ancien cercle des travailleurs.

 

Le kisoque à musique

 

 

 

 


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